<p class= »p1″>Comme pour les monuments historiques français, la Chine veut s’approprier un des emblèmes de notre pays : son vin. Pour ce faire, elle n’hésite à développer une artillerie colossale et les grands vins de bordeaux finissent dans l’escarcelle du géant chinois. Tous les ans, des foires aux vins sont organisées et ce sont à présent les Chinois de la classe moyenne qui les fréquentent, ce qui ouvre un marché colossal.
Néanmoins, cet engouement provoque des excès. On le sait, nos concurrents asiatiques n’hésitent pas à proposer des contre façons qui peuvent séduire les consommateurs peu avertis.
On sait que des vins douteux sont commercialisés et la France a pris des mesures de sauvegarde. De jeunes Chinois sont également accueillis sur notre territoire pour suivre des formations et repartir avec des connaissances qui leur permettront soit de produire des vins sur place, soit d’importer des vins de qualité.
Mais pour l’instant, les prix atteignent des records et une bouteille vendue à 18 euros en France a trouvé acquéreur à 1000 euros en Chine dans les années 2010. C’est dire si la réputation de nos vins a franchi les frontières. Il n’est par rare qu’une vente aux enchères soit organisée pour satisfaire l’avidité de certains fans.
Dans les restaurants, les bouteilles sont également vendues à des prix exorbitants, mais rien ne semble arrêter cette fièvre du vin. Ni les étiquettes parfois farfelues, ni les contrefaçons ne feront cesser l’or rouge de couler vers l’Asie et ses millions de consommateurs.